Vous souhaitez valoriser les eaux de pluie ? Un jardin aquatique est la solution. Il permet de gérer les ruissellements d’eau en collectant puis en stockant les eaux pluviales. Demandant peu d’entretien, cette forme de jardin intéresse plus d’un. Détails.

Quels sont les avantages d’un jardin de pluie ?

Aménager un jardin de pluie permet d’utiliser à bon escient les eaux pluviales. Il sert d’entonnoir, car il récupère l’eau de pluie s’écoulant de la toiture d’une maison, d’une allée, d’un patio et de toute surface imperméable. Il retient l’eau pendant un certain temps jusqu’à ce qu’elle s’infiltre dans le sol. Contrairement à un étang, le jardin de pluie est couramment sec puisqu’il retient tout simplement l’eau après une précipitation.

Un jardin pluvial est utile pour filtrer les polluants (particules fines, huiles, phosphates, …) dans l’eau de pluie et pour prévenir l’érosion des sols.

Si vous avez un jardin qui s’égorge facilement, la mise en place d’un jardin pluvial assure un excellent drainage au terrain. Cela permet de limiter les éventuelles inondations dans votre cour.

Un jardin pluvial pourra vous fournir les 50 % du volume nécessaire d’eau pour arroser un jardin de taille moyenne.

Quelles sont les plantes adaptées à un jardin pluvial ?

Toutes les plantes ne peuvent pas s’acclimater à ce type de jardin. Avant de les choisir, vous devez savoir que les eaux de récupération seront les seules sources d’alimentation de votre jardin. En vous basant sur ce principe, vous devez choisir des plantes capables de supporter des conditions très variables : de la sécheresse prolongée à l’inondation. Privilégiez les iris des marais, la reine de prés, les soucis d’eau, les roseaux, les saules, les cyprès chauves et autres plantes convenables pour les sols frais à humides.

Pour varier les plantes, de manière à donner un bel aspect à votre jardin pendant les quatre saisons, il est préférable de demander l’avis d’un horticulteur ou d’un pépiniériste qualifié.

Comment aménager un jardin de pluie ?

Bien choisir l’emplacement

Plusieurs sont les règlements à respecter pour y arriver. Le meilleur endroit est de l’installer sur une pente douce d’au moins 12 %. Faites en sorte d’aménager le jardin à une distance minimale de 3 m de votre demeure de manière à protéger les fondations. Le mieux est de l’installer sur une distance d’au moins 9 m de la maison sauf si vous aménagez une rigole comme acheminement de l’eau. Enfin, il ne faut pas situer le jardin pluvial au-dessus des conduites d’eau ou d’infrastructures souterraines.

En fin de compte, vous pouvez installer votre jardin de pluie dans votre cour en béton ou en goudron, dans un ancien bassin, dans un petit jardin en pente ou dans un caniveau.

Déterminer l’alimentation de votre jardin

Il est aussi indispensable d’observer la provenance de l’eau de pluie, c’est-à-dire, les gouttières. Notez toujours que celle qui est reliée à une plus grande superficie de la toiture achemine la plus grande quantité d’eau au terrain. L’eau de ruissellement venant des terrains voisins est également à prendre en considération.

Analyser le sol pour déterminer le taux d’infiltration

Le but est de savoir si l’emplacement choisi est parfait pour l’absorption d’eau. En cas d’insuffisance du drainage, il faut choisir un autre emplacement.

Définir la taille du jardin de pluie

Tout dépend de la dimension de votre toiture ainsi que des surfaces imperméables acheminant l’eau de pluie. Généralement, la grandeur d’un jardin pluvial varie entre 9 et 30 m. Quant à sa profondeur, elle oscille d’ordinaire entre 10 et 20 cm.

La difficulté de la conception d’un jardin de pluie dépend essentiellement de sa dimension ainsi que des caractéristiques de votre jardin. Ainsi, d’autres facteurs doivent être pris en compte avant de procéder à la création du jardin proprement dite. D’ailleurs, quelques calculs sont nécessaires. Voilà pourquoi il est indispensable de faire appel à un paysagiste pour réaliser un jardin de pluie chez un particulier.